Les solutions au surendettement

 

Si vous avez lu la page précédente traitant des deux principales erreurs à ne pas commettre, vous pouvez aborder le volet des solutions.

Les bonnes solutions

 

  1. Négocier avec ses créanciers
    Vous pouvez demander à vos créanciers un aménagement de votre crédit : report de quelques échéances, renégociation sur la durée et/ou le montant de l'échéance, etc. La négociation sera plus facile si vous n'avez jamais eu d'incident, mais elle reste dépendante de la bonne volonté de votre interlocuteur.
    Et cet accord ne pourra probablement pas être répété une seconde fois.
  2. Le prêt famille
    C'est une possibilité qui vous permettra peut-être de souffler un mois ou deux dans le remboursement de vos échéances, ou de faire réparer la voiture immédiatement. En dehors du fait qu'on peut éprouver une certaine honte à demander de l'argent à sa famille, ce type de prêt ne peut se faire qu'une ou deux fois, car la famille va vite se lasser.
  3. Le dossier de surendettement
    C'est la solution recommandée par de nombreuses associations à but social et certaines banques qui ne veulent pas favoriser un organisme privé plutôt qu'un autre. C'est aussi la solution officielle gouvernementale.
    Et c'est effectivement une solution, qui va vous permettre de retrouver un endettement moins important, en proposant un plan conventionnel de surendettement. Il s'agit d'un accord entre les créanciers et vous-même, qui suppose donc un effort de chaque partie.

 

Toutefois, il faut savoir que :

  • La Banque de France peut refuser de mettre en place un plan, si elle estime que vous n'êtes pas assez endetté.
  • Qu'elle peut vous demander de vendre certains de vos biens.
  • Que votre nom figurera sur le Fichier national des Incidents de remboursement des Crédits aux Particuliers, et que tous les établissements de crédit doivent consulter ce fichier lorsqu'on leur demande un crédit.

 

Ce dernier point est le plus important, car toutes vos demandes de crédits vont être refusées pendant la durée du plan.

 

Et même si vous êtes fermement décidé à ne plus faire de crédits, vous risquez d'avoir des circonstances ou faire un crédit sera obligatoire : comment faire pour payer les lunettes ou les soins dentaires de vos enfants, alors que vous n'avez pas d'économies, et que les remboursements de la Sécurité Sociale sont faibles pour ces prestations ?

Et comment faire pour remplacer votre voiture qui vient de vous lâcher, soit parce qu'elle avait parcouru beaucoup de kilomètres, soit parce qu'elle était mal entretenue, faute de moyens ? Et que va-t-il se passer si votre véhicule vous sert aussi pour vous rendre à votre travail ?

La privation de votre liberté financière est un élément dont vous ne devez pas négliger l'importance.

Alors que faire ?

Il existe une solution qui va vous permettre de :

  1. Réduire les charges mensuelles de remboursement,
  2. N'avoir qu'une seule mensualité, donc un seul interlocuteur,
  3. Retrouver un pouvoir d'achat et/ou une capacité d'épargne,
  4. Prévoir de nouveaux projets,
  5. Profiter de taux attractifs,
  6. Conserver votre banque actuelle,
  7. Avoir une confidentialité dans le traitement de votre dossier,
  8. Avoir un conseiller spécialisé à votre écoute,
  9. N'avoir aucun engagement ni aucun frais jusqu'à la signature de l'acte.

 

Cette solution commence tout simplement par la simulation d'un rachat de crédit aux meilleurs conditions.